mardi 12 mai 2009

Empathie

Toujours dans une optique de journalisme Gonzo, alliant soif de réalisme et une apodictique proximité avec le sujet, j'ai décidé de faire une petite dépression, afin de mieux m'immiscer dans le quotidien de ceux dont je parlemente depuis bientôt 2 ans et dont je n'ai finalement pas appris grand chose. Vernir son blason d'artiste du sang des indigents, le voilà le beau projet! Faire valoir un ton osé, savamment absurde, ironique et finalement amusant pour ceux qui voient le second degré comme une manière de s'intéresser aux tristes causes avec une déférence qui n'est autre que de la distance, la voilà la jolie manière de faire comme si on avait la moindre miséricorde pour ces gens là... La sophistication de l'hypocrisie atteint parfois un tel stade, que les vrais handicapés doivent rondement savourer leur chance en nous voyant tergiverser, désaxés dans notre emphatique malaise d'honteux fielleux. Faire une petite dépression est donc le meilleur moyen de rendre à César ce qui est à César...

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