mardi 21 juillet 2009

Complicité et trahison


En observant le débat de ces deux instituteurs, l'un plutôt classique et l'autre plus moderne, on peut très bien s'imaginer leurs prises de positions lors des émeutes de mai 1968. Tandis que les lacrymogènes envahissaient les abords de la Sorbonne, rongeant les poumons et la gorge de l'un; l'autre se calfeutrait dans son appartement du 5e – à quelques pas de là – et soupirait, en observant la folie des hommes, "Général, je ne vous oublierai jamais". Cette tranche de vie, mêlant complicité et trahison, laisse à réfléchir quant à la place de la politique chez les Moches. 

Merci à Olive pour cette histoire vraie.

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